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Table d'hôtes

Mes Lyonnaiseries

Cuisine réconfortante


Etant née dans les côteaux du Lyonnais, vécu à Lyon pendant 30 ans, il est inévitable de trouver à ma table d'hôtes quelques spécialités lyonnaises.

Férue de cuisine comme je suis, je réalise des recettes classiques tout comme je joue souvent à les détourner et les réinventer.


Bien souvent, la cuisine lyonnaise est une cuisine de bistrot, faites de cochonnailles et de tripailles. Cette dernière, c'est pas trop mon truc, je l'avoue. Pas de tablier de sapeur, de sabodet, de tête de veau, etc.

En revanche, j'adore les quenelles qui me renvoient immédiatement dans mon enfance. Ma grand-mère les faisait elle-même, à la semoule de blé, et une sauce tomate maison, faite avec les tomates de son jardin. C'était à se damner, enfants que nous étions à sa table, à la place de la cantine de midi. Aujourd'hui, je décline les quenelles à la sauce nantua, aux écrevisses, sauvages avec des orties, automnales avec du potimarron, des noisettes, des cèpes ; italiennes avec des épinards et ricotta ; provençales avec des aubergines. Oui, les quenelles m'inspirent !




Ma maman était aussi un cordon bleu. Son gâteau de foie de volaille était si bon qu'elle a été la deuxième meilleure ménagère de France dans les années 70 grâce à lui. Une compétition parfaitement inconcevable et désuète aujourd'hui, mais nous avons tous été fiers car, oui, c'était le plat du dimanche chez nous.




Et connaissez-vous la gratinée ? Sûrement. Une soupe à l'oignon surmontée d'une tranche de pain de campagne, une tombée de fromage râpé et gratiné au four. J'ai chipé le génial twist de la célèbre Brasserie Georges dans le quartier Perrache pour agrémenter ma bonne gratinée maison ; une cuillère de madère et un jaune d'oeuf. Mmmmh !!


La salade lyonnaise. Souvent, je la fais au printemps en remplaçant la salade frisée par des pousses de pissenlit. Le saucisson brioché, le saucisson à cuire, sauce au beaujolais. Moi, je le cuisine à la Côte Roannaise vu que c'est le vin d'ici. C'est du cépage Gamay, comme dans le Beaujolais. Je raconterais un jour sur ce blog comment les Rhôdaniens et les Ligériens sont "cul et chemise" sur bien des choses.




Et en dessert, la fameuse tarte aux pralines. Elle ne s'adresse qu'aux becs sucrés et aux appétits solides, car vraiment vraiment, c'est bigrement sucré.

Une pêche de vigne pochée au vin épicé façon cheezecake, une divine recette empruntée au "Bouchon des Cordeliers" que j'ai fait plusieurs fois, souvent avec des poires. Elle remporte un succès systématique.




Alors, j'espère vous avoir inspiré, ou juste envie de venir déguster une lyonnaiserie à la maison.